La fantaisie typiquement moderniste, dans la recherche obsessive du facile changement mondaine et mondial, devrait se reconnaître dans la damnée hérésie anthropocentrique. Elle a toujours cherché à détruire la christocentricité de l’Avènement le plus important de l’Histoire : l’Incarnation.
Une des caractéristiques particulières de l’actuel modernisme religieux est l’obsession à vouloir accumuler toujours plus, dans une manière acéphale et continue (même si d’une façon intensément intermittente), des pratiques et déréglementations de la Doctrine dogmatique traditionnelle. Avec des milliers d’infractions graves et petites, injustifiées et injustifiables, en rapport à la théologie éternelle. Et, surtout, avec la singerie systématique des principes chèvrechoutistes petit-bourgeois (de fait bien francs-maçons), toujours anti-christocentriques dans leurs ambigüité, au point qu’on dirait chaque fois calculés… En réalité il s’agit de l’impératif catégorique en acte de l’hérésie saintgalliste de Karl Rahner, l’hétérodoxe jésuite allemand, leader prolifique du modernisme couronné par le dernier Concile Vatican II, en cherchant de liquider aussi l’éternelle Église catholique. Dans le but de construire la soi disant « Nouvelle Église » immanentiste et protestantisante, toujours plus mondaine et adhérente aux idoles de fait athéistes. Ceux du monde diabolique contemporain ! Pourquoi « fantaisie obsessive » ? Pas dans la forme ! Celle-là est magnifiquement mystifiée et manipulée : il faut en effet doucement, avec des mots et des actes, sucrer l’hérésie. Sensuellement et avec beaucoup de sentimentalité antiévangélique, à l’allure « humaniste ». Le Principe fondamental du Christianisme est ainsi annihilé « soigneusement ». Il consiste par contre dans l’Avent du Spirit de Contradiction contre le Monde, plutôt mis en propagande jour et nuit, depuis toujours, par l’œuvre de Satan. La royauté suprême du Christ Roi de l’Univers est ainsi constamment écrasée par l’exercice très discret, mais constant et implacable, du pouvoir pur gnostique, aujourd’hui aussi péroniste, qui ne doit pas se justifier. Dans une dernière analyse, il est question de la pratique « invisible » stratégique de l’Antéchrist, rappelée depuis plus d’un siècle par Soloviev et pré-annoncée déjà par l’Apocalypse !
La Providence est déjà intervenue dans son Plan salvifique : pour générer les deux essentiels mouvements, historiquement très étrangers et apparemment lointains, en mesure de personnifier les deux dimensions de la Vérité primordiale de la religiosité propre à l’Incarnation.
L’impénétrabilité des Plans du Dieu trinitaire est naturellement très souvent même imperceptible aux hommes – si non d’une façon indéfinie –, presque toujours distraits par leurs passions, vraiment occupées et aveuglées par leur apparente splendeur… Le suprême saint Thomas d’Aquin avait bien résolu le dilemme qui se présentait comme l’apparente contradiction que même saint Augustin n’avait pas clarifié. Il s’agissait du semblable antagonisme, dû à l’accordé et amoureux droit divin entre l’inviolable Liberté de l’homme (bien dissemblable de chaque animal), et l‘Omniscience de Dieu qui Tout connait à l’avance. Si Dieu connait déjà tout avant, comment peut-il être Libre l’homme ?
Le suprême Thomas, professeur maxime vénéré aussi à Paris comme premier théologien-philosophe de l’histoire, bien plus que médiévale, avait identifié en cherchant beaucoup dans sa Summa, deux domaines dans lesquels l’Omnipuissance divine pouvait s’exprimer et peut toujours le faire. L’un, propre et suprême dans sa primauté, très générale sur les grands et stratégiques événements historiques ou métaphysiques, bien au-delà, généralement, de la perceptibilité (immédiate) de l’homme ; et ceux par contre directement liés à leur intangible et spécifique « libre arbitre » : de l’humanité de bonne et de mauvaise volonté. Raison pour laquelle les deux Libertés seraient et sont, pour toujours ainsi compartimentées et possibles, dans la plus absolue indépendance ! C’est dans cette double dimension qu’on peut interpréter la bien connue très longue distance, désinformée, différente. Et pour beaucoup de raisons obscure séparation étrangère entre le deux mouvements essentiels et maximes de la deuxième moitié dramatique du vingtième siècle catholique. Le mouvement sacerdotal et liturgique, dénommé Fraternité Pape Saint Pie X, centré sur la l’Éternelle Sainte Messe en latin, continuellement reprise par monseigneur Marcel Lefebvre, et celui très laïque et autant antimoderniste de monseigneur Luigi Giussani, également de niveau et dimension planétaire. Ils ont pu cohabiter dans le temps et dans l’espace, déjà depuis une cinquantaine et plus d’années, sans aucune évidente connaissance réciproque. La chose a de l’incroyable si on ne connaissait pas leurs histoires différemment persécutées dans la même Église catholique devenue, entretemps, complètement moderniste !
Face à la générale double falsification de la Gnose moderne, les deux mouvements antimodernistes se devraient maintenant conjuguer, après s’être libérés des scories (peut-être inévitables) de leur temps diabolique : dans le nom de la commune Idée originale de la Seule et Authentique Autorité !
Dès que le Pape, finalement infidèle démissionnaire, Benoît XVI, par ailleurs grand successeur de l’admiré très malade jusqu’à devenir aphone, Pape sanint Jean-Paul II, ait réintégré providentiellement dans la Communion de l’Église catholique l’excommuniée Fraternité Pie X ; et après l’indue obéissance de continuité au Pape actuel « pieusement » hérétique, même si classiquement discontinu par opportunisme indifférentiel apparemment antithéologique, de la part de Communion et Libération, le problème pour les deux mouvements maximes du vingtième siècle se pose d’une façon totalement nouvelle. Avant tout pour CL car, en absolu, officiellement obéissant à l’actuel Pape, a cause de sa notoire vilaine tendance immanente et protestantisante, à la sud-américaine. Aussi péronistesante, innovatrice d’arrière garde et conforme par rapport à la véritable modernité ! La position du mouvement giussanien est absolument aplatie au vouloir néo-« théologique » des nouveaux « tuteurs » ecclésiastiques nommés et chargés avec griffes de pouvoir pur, mais non légitimes et vrais, par le Pape lui-même afin de faire réintégrer totalement le Mouvement à l’obéissance préventive et forcée à la « Nouvelle Église » (actuelle hétérodoxe). Surtout avec de très fausses directives « doctrinales » finalisées à l’affirmation du pouvoir moderniste papiste : célébré philosophiquement par beaucoup de « théologiens » prêt-à-porter… Charisme plutôt incompris, substantiellement indifférent, à la réelle religiosité désormais lointaine dans la structure de l’Église catholique réactive à l’hétérodoxie déferlante. Du reste, jamais vraiment comprise à sa racine par le clergé romain bourgeoisement rationaliste. À l’exception de l’affection aussi intellective du Pape saint Jean-Paul II, de Pape Ratzinger et de toujours plus de prélats encore aujourd’hui dispersés, outre que de prêtres, de consacrés nombreux et fidèles bénis. Et surtout, même de la part de mouvements superficiellement en decadence, toujours moins pseudo-pontificaux traditionnels et complètement même fallis dans leur plate arrogance, déjà dans les années’70-’80 du siècle dernier : comme l’Action Catholique, les organisations des écoles moyennes et supérieures ou universitaires, voire similaires… Mais aussi la Fraternité Pie X se doit de se rendre compte, dans sa généralité non seulement populaire, que le but de l’Incarnation avec Jésus est celui aussi de créer la Communauté pétrinienne du Salut eternel, dans la continuité humaine des hommes du monde entiers (qui commence ici sur Terre universellement). La première mission essentielle de monseigneur Lefebvre, bien suprêmement nécessaire, a été celle d’avoir sauvé le cœur du Christianisme Eucharistique, concentré dans la Sainte Messe tridentine et dans son divin et indispensable sacerdoce. Maintenant, cette fameuse Fraternité doit regarder au génie associatif religieux, à l’innovatrice mise à jour du royalisme du Christ dans la continuité communautaire et testimoniale : propre à la Christianité culturelle de tradition même ambroisienne et borroméenne de Giussani. Très religieuse et traditionnelle, même et surtout dans la contemporanéité de la Communauté chrétienne. Après, naturellement, que ce mouvement se soit sauvé de l’erreur historique pour s’être faite embobiner dans le modernisme non seulement liturgique, mais aussi culturel et associatif du témoignage, qui lui était propre et spécifique ! Caractéristique celle-ci insuffisante, très compréhensiblement insuffisante, dans l’historique communauté lefebvrienne…
Apparaissent ainsi impertinents les débats catholiques pour l’actuelle campagne électorale italienne : il est évident qu’aucun Chrétien pétrinien aura de quoi voter. On est très lointains de la minime raison de pouvoir choisir rationnellement un parti : tous plus ou moins gnostiques !
Maintenant la question centrale de l’humanité est : « Comment vivre la modernité sans le modernisme, aussi bien civil que religieux, et sous quelle Autorité de référence ? ». Tous le politiciens qui jacassent à la télévision jour et nuit devraient se poser cette demande au lieu de bavarder à l’infini pour – plutôt – rester au centre des conversations… Mieux vaut manipuler l’opinionisme massifié, déjà avancé et promu par l’Église catholique elle-même, avec son adhésion au « libéralisme infini », toujours totalitaire, condamné per la Distributisme. Dit américain par la parjure et incrédule Christianité même « continentale », pathétiquement décadente de l’Union Européenne. Il n’existe aucun parti au niveau international en mesure de se poser une demande semblable ! Pourquoi alors aller à voter pour le principe de son propre devoir de se rendre aux urnes, à cause de l’apparemment irréversible rationalisme remplaçant désormais la sapience classique de la grande rationalité catholique ? D’autant plus que le pouvoir monstrueux du Reset mondialiste considère la droite ou la gauche gnostiques comme absolument conformes à sa stratégie terrifiante : raison pour laquelle la seule façon d’au moins s’y différencier c’est l’abstention du vote ! Même pour les partis en formation de la soi disant « Alternative au système » et déclarés « catholiques » (y compris, donc, le « Peuple de la Famille », adhérent depuis quelques années, d’une façon opportuniste et tragiquement, au parti très gnostique européen du PPE). Le problème est que surtout les restants et résidus Catholiques actuels, qui devraient être le « sel de la terre » (maintenant devenu insipide et épouvantable avec le modernisme mondain et despote de Davos) sont encore d’une manière têtue incapables de se poser cette question cruciale, dans sa consistance déviée. Laquelle en contient tout de même deux. Et, pour un Chrétien pétrinien, il est toujours la deuxième la plus importante : quelle de l’Autorité suivre ? À l’enseigne de la reconnaissance de celle du réel Créateur ! E ceci pour vivre la contemporanéité sans la régression criminelle et cruelle des néo-malthusiens, vers leur malheureuse et déchirante moitié de la population mondiale à… éliminer : c’est-à-dire il faut savoir à Qui on doit sa propre religieuse et ontologique obéissance ! Non certainement à l’actuel Pape diaboliquement moderniste, saintgalliste et , d’une façon pécheresse et implicitement, même dans la gauchiste « théologie de la libération », actuellement quasi exclusivement sud-américaine et condamnée par au moins les deux derniers Papes ! Sans la domination, il va de soi, de la haine généralisée de notre embardée et très lobotomisée époque, à cause du totalitarisme oligarchique politicien.
Comment croire possible, en réalité, même la résiduelle population catholique e pétrinienne avec un Pape manifestement hérétique et un clergé quasi toujours complètement hétérodoxe et aussi gobeur. Outre que souvent petit ignorant dans une morgue embarrassante… Comment pourraient-ils faire léviter le « pain du monde » ? La véritable raison est que le processus de perversion incrédule des populations est tellement avancé, dans l’hédonisme international clochard, et rendu aussi pauvre économiquement, même sans aucune général espoir, que les Catholiques papistes ne font qu’empirer les choses. En diluant la crise culturelle avec des fausses petits espoirettes très prêchées, en dernière analyse, seulement dans l’idéologie humaniste ou presque : en vrai enseignement franc-maçon de toujours, souvent sans le savoir ! Et maintenant bien niché et dominant aussi dans l’Église catholique. Prions.
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