La vie des hommes apparaît danser entre les deux polarités qui la traversent sans cesse : le doute humain néanmoins sublime de la Foi clouée sur la Croix ; et la certitude infernale de la “poésie” de la Renaissance florentine des Médicis célébrant l’immanence du présent sans stratégie.
Le plus grand mythe contemporain falsifié est certainement celui selon lequel l’histoire est une succession de progrès qui ne font que faire progresser la vie et la civilisation de l’humanité. Il est tellement répandu qu’on y croit aussi bien à gauche qu’à droite. Il s’agit là de la plus grande victoire absurde du gauchisme historique où, originalement, l’idée dite “progressiste” est de souche !
Les progressistes la répandent avec leur vision idéologique à peine et seulement d’origine chrétienne fondée, de loin, sur la deuxième vertu théologale : l’Espoir ! Mais ceci valait réellement lorsque la civilisation, en l’occurrence occidentale, était intégralement chrétienne. Et ceci, avant la déchristianisation des sociétés après les siècles dites de la mort de Dieu, en correspondance de de la dénommée Renaissance. Et des sociétés massifiées progressivement sans Dieu et ses lois catholiques. On n’a vu ainsi que le progrès, c’est-à-dire ce que les philosophes appellent la “technè“, la calamiteuse civilisation actuelle technique à la base de la crise post-moderne, qui est en train d’achever toute la dévastation de la civilisation planétaire. En réalité, les hommes ont toujours pataugé, depuis deux millénaires entre la polarité constituée par les principes catholiques et ceux gnostiques et laïcistes. Jusqu’à voir la défaite progressive du Christianisme après la sortie de la longue période du Moyen-Âge où était prévalent le model théocentrique et anti-étatiste.
En Italie, où Florence et Rome étaient le centre du monde avec la génération des Médicis, il y avait une poésie assez populaire, écrite par le grand Laurent le Magnifique lui-même, qui sonnait à peu près ainsi : “Oh si belle jeunesse, du futur il n’y a pas certitude“. Et on passait à célébrer l’immanence d’un éternel présent sans aucune transcendance ! C’était le premier grand pas de l’éradication du message divin de la Croix, à mettre à côté, le plus tôt possible, d’abord philosophiquement et puis pratiquement, en rapport aux agglomérations et à la vie des hommes.
La liberté des hommes, aussi bien celle de l’arbitre diabolique que de la vocation salvifique divine, mène cette dance sous la houlette du “Péché originel”: la stratégie du mondialisme du NOM.
Les hommes provenant du Moyen-Âge, enivrés par l’idée certainement falsifiée du Christianisme moyenâgeux selon laquelle celui-ci était “obscurantiste”, tandis que toute la historiographie – toute ! – a montré et montre naturellement le contraire, ont passé la main à la Renaissance. Les arts humanistes et les métiers technologiques, voire graduellement scientifiques, ont continué l’envolée que le précédent monachisme européen avait développé pendant ce qu’on a justement appelé l’Ère des architecturellement splendides cathédrales… Chaque homme est soumis ontologiquement à l’éternel “Péché originel” et l’athéisme rationaliste sorti de la philosophie exclusivement humaine et en opposition à celle chrétienne (accusée de toutes les possibles calomnies qui encore résistent de nos jours), sont soumis de nos jours à la fausse culture anti religieuse qui a trouvé dans notre époque son terrain le plus fertile. Tout au moins au niveau des masses progressivement massifiées de hyper-consumérisme devenu dans le dernier siècle, même rapidement et fatalement clochard: l’étatisme idéologique et endémique est jugé désormais irréversible. Les dettes des États, par conséquent, ne font qu’augmenter de plus en plus en ayant déjà amplement hypothéqué le futur de plusieurs générations. Et ceci non seulement sur le plan économique parasitaire, ma surtout sur le plan culturel de sa conception pseudo-hédoniste et d’abrutissement spirituel : les jeunes, perdus par générations, sur le plan idéal d’où dérive la stratégie politique et économique actuelle…
En effet, cette idéologie est devenue de nos jours ce qu’on appelle la “pensée liquide ou unique” qui domine aujourd’hui au niveau planétaire. Et qui ha désormais bien dévasté même les soi-disant démocraties en les transformant en régimes réellement totalitaires conçus irréversibles et considérés même irréformables. Cette idéologie a été unifiée par les grands pouvoirs financiers internationaux et de la digitalisation informatique, notamment par les idéologies soutenues par les grands investisseurs très réservés sinon occultes : les francs-maçons déjà très anciens dont les alliés même involontaires sont finalement les politiciens (surtout de gauche mais encore plus dangereusement par les soi-disant libéraux) qui dominentdans l’Union Européenne et à l’ONU (les onusiens!).
Ils sont tous soumis au projet NOM (Nouvel Ordre Mondial) qui est en train de se réaliser stratégiquement comme mondialisme antihumain en opposition au globalisme toujours souverain de l’universalime catholique. Une sorte beaucoup plus horrible de l’Ètat du Léviathan d’Hobbes, celui des hommes parmi eux comme des loups (homo homini lupus). D’une façon même implacable indépendamment de la conscience active de leurs acteurs politiciens, même leaders.
À la fin des Temps, la Trinité a déjà assuré le triomphe du Royaume des Cieux, aussi après la totale dévastation catastrophique de l’action de l’abominable Antéchrist.
L’amour créateur et vraiment créatif de la Trinité a garanti déjà qu’à la fin des Temps la victoire sera du Royaume des Cieux, du projet eschatologique cosmique et salvifique : de toute façon il sera assuré. C’est celui-ci le Plan mystérieux et on ne peut plus paternel du Créateur. Du point de vue de l’humanité, par contre, il demeure la question emblématique posée par Jésus sur la Foi résiduelle après l’action terrifiante que saint Jean avait déjà annoncé dans son Evangile: “Le premier de la série des Antéchrists – il disait – est déjà dans le monde” (il y a donc déjà deux millénaires). Le temps d’un battement de cils de Dieu, quoi ! C’est bien, celui-ci, un des prix de l’amour de Dieu pour la Liberté de l’homme, de sa totale Liberté dont il est si souvent même pas conscient ou intéressé.
C’est aussi pour cette simple raison non démagogique que le Christianisme non seulement est la seule vraie religion parmi les fables et les mythologies de toutes les autres fausses religions.
Celles-ci naturellement, sont toujours scandalisées du Dieu Trinitaire cloué et mort sur la Croix. Elles ne peuvent que s’en moquer imbibées comme elles sont de vaine et vide volonté de puissance mondaine et exclusivement humaine. C’est par contre dans l’obéissance vocationnelle à la volonté de Dieu ordonnateur de tout l’univers et de chaque fil d’herbe, qui est caché la splendeur de la Vérité on ne peut plus puissante de tous les destins jaillis de l’inimaginable Résurrection. Seulement l’oubli de la naissance gratuite et la téléologie de la mort toujours nécessaire de tout homme, l’alpha et l’oméga de l’Être suprême, qui peut expliquer l’humble folie de la Croix et l’impensable Résurrection pascale, qui avait surpris aussi tous les Apôtres.
Le devoir des Chrétiens est celui, contre toute apparente évidence, de cultiver leur propre Foi dans le Salut catholique, le seul qui s’est faufilé indemne parmi les horreurs de l’histoire humaine.
Quoi devons-nous faire donc, les petits bonshommes, que même les Grecs n’osaient pas appeler autrement que tout simplement les “mortels” ! Deux petites choses très simples sont à accomplir.
Tout d’abord, demander religieusement à Dieu d’être sauvés de la folie on ne peut plus narcissique : car on ne peut pas se sauver, de toute évidence, tout seuls.
Et secondairement, manifester publiquement, dans la nécessaire continuité, non seulement l’amour de Dieu mais l’Adoration pour son Être incarné par Jésus Christ identifié dans l’impénétrable et insondable mystère Trinitaire du Saint Esprit. Quoi d’autre, dans la pertinence, existe-t-il encore?
Oui, il s’agit d’être obéissant, pour tout simplifier, à l’Église pétrinienne et non seulement papiste, moderniste et gauchiste car on sait certainement, même grâce à la Révélation, que l’Antéchrist n’épargnera pas la Papauté ! En effet, avec la première obligation, celle de l’imploration d’être sauvés, on doit parvenir au premier choix de tout homme : la prière. Pour entrer éternellement dans la Grâce et face à Dieu, on sera jugé personnellement et singulièrement. Et ensuite, on sera statué par son propre témoignage public dans sa vie par rapport à la Vérité, à sa splendeur, qui ne pourra qu’être publique. Comme toute la vie adulte et de mission de Jésus. Car le Royaume de Dieu commence ici tout bas. Non seulement dans notre ère, le péché premier et générateur de tous les autres est l’étatisme, c’est-à-dire la suprématie de l’État sur Dieu. Prions !
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