La raison est que les nordiques européens sont généralement totalitaires dans leur mondialisme idéologique vicieux et rationaliste. Au fond, ils sont tous toujours gnostiques et sans Dieu…
La lutte féroce en Union éuropéenne entre Pays du nord et ceux du sud et méditerranéens s’est encore plus agrandi à cause de la dévastation économique du coronavirus. Surtout l’historiquement trop riche e toujours très convoitée Italie car habitée depuis de millénaires par l’incomparable richesse matérielle, culturelle et spirituelle du centre du catholicisme historiquement tant haï et convoité même pour sa voluptueuse et « injuste » beauté de la nature géographique. Même l’Unicef lui a reconnu le patrimoine de plus que 70% de l’art existant dans le monde entier ! D’autant plus que sa présumée fracture, seulement dite apparente entre la droite souverainiste et la gauche mondialiste, se manifeste partout dans le monde d’une façon verticale : dans la société des États-Unis entre républicains contre lesdits libéraux, comme dans la merveilleuse Botte mouillée par quatre mille kilomètres par la mer la plus opulente et fortunée dans laquelle se reflètent les montagnes les plus hautes du Vieux et glorieux continent. Entre les soi-disant détestés populistes de droite et matérialistes soi-disant de gauche, si proches dans leur caractère à l’Europe entière si secrètement admirée et éternellement suivie par le monde entier, malgré les actuelle apparences, sont humains et trop humains à ne pas pouvoir ne pas être les parents de la planète. Même dans les lointains Pays en dictature classique, comme la Chine où la victoire du même mondialisme est à présent assurée par l’alliance entre le parti matérialiste dictatorial et – très étonnamment – le catholicisme, maintenant médiatisé de l’actuel Pontificat. Par ailleurs ce mondialisme, c’est-à-dire le nouveau pouvoir totalitaire planétaire – comme déjà au début de la première guerre mondiale financée avec ses banques franc-maçonnes anglo-occidentales – soutenait aussi bien le communisme que le nazi-fascisme, toujours conçus et générés par le nord, si bien à leurs débuts. C’était le temps de Trotski qui était arrivé en Russie pour en financer la révolution bolchevique avec les 40 millions en or, durant la première guerre mondiale en cours, provenant des banques américaines…
Les deux guerres mondiales comme une seule guerre civile planétaire (Nolte) détruisant la civilisation chrétienne et installant l’étatisme à la place de la suprématie même publique de Dieu.
La soi-disant désidéologisation du monde entier était bien commencée avec la réalisation, surtout sur le théâtre européen, de deux grandes guerres mondiales constituées des conflits massacrants, durées de 1914 à 1945 dans un seul carnage dont les centaines de millions de morts étaient plus de 90% parmi les populations civiles. L’allemand Ernst Nolte, étudiant universitaire d’Heidegger, l’avait défini une « unique guerre civile ». Je ne l’ai pu découvrir que très tard si génialement désignée par le visionnaire historien lui-même, à un congrès de Trieste au début des années 2000, où je me trouvais pour donner une de mes conférences professionnelles à l’Institut local pour traducteurs et interprètes de l’Université, sur la traductologie appliquée… Il fallait détruire – et la chose a bien réussi – encore davantage la civilisation chrétienne (surtout catholique) avec la dévastation totale, avant tout, de l’Empire d’abord austro-hongrois et le royaume du Vatican directement.
Et de l’autre côté l’empire russe également monarchique y compris, tout juste après, celui de Chine et du Japon. La guerre civile était planétaire ! Tout le vingtième siècle jusqu’à l’horrible Holocauste surtout judaïque a accompli ainsi le projet de la Mort de Dieu aussi en pratique dans les historiques maximes institutions du monde. Le déracinement de Dieu et de Sa divine métaphysique de la vie publique – du Royaume Pontifical jusqu’au Japon – s’est réalisé, on peut dire, dans ce siècle de toutes les malédictions voulues par l’homme athée en tant qu’humanité néo-gnostique « finalement ‘ libre‘ et avec son idéologie enfin ‘autonome’ issue de la Renaissance et du siècle Lumières » !
L’unification de l’Europe, avec le passage de la religieuse et chrétienne Communauté européenne à l’actuelle laïciste et mécréante Union européenne, a été l’accomplissement de ce projet de totale destruction et déconstruction des bases de toute la civilisation chrétienne, commencée avec le double schisme protestant, l’anglican et le luthérien.
La restauration de la très fataliste civilisation païenne, celle gnostique qui avait toujours constitué la substance de la barbarie presque pendant deux millénaires de christianisme, a atteint pratiquement l’accomplissement avec la non encore explicitation totale de la civilisation antireligieuse et sauvage bien que bourgeoise et gentille du mondialisme œcuménique qu’on est en train d’installer. Et ceci quasi au total insu des populations ignares et généralement abruties. La lutte anti-souverainiste en constitue actuellement l’entrée dans le stade final, même si presque tous les politiciens en sont parfaitement, ou plus ou moins, inconscients.
Le problème de tous ces politiciens actifs, autour auquel ils courent inlassablement sans le savoir, est le fait qu’ils ont tous perdu leur sens humain en devenant nihilistes et massifié sans espérance.
Les opérateurs de la « res publica », de la chose publique, à savoir les hommes politiques de notre époque, ont un problème central à peine plus grave que celui de leurs homologues d’il y a cinq siècles. La sortie du reste lente et progressive de la culture du Moyen Âge, qui était complète et harmonique, leur posait au moins à peu près le même dilemme actuel : à présent, après un demi millénaire, on sort de la très post-moderne déception dans laquelle on a expérimenté déjà l’inanité d’espérer dans le soi-disant bien fondé du laïcisme idéologique qui était déjà envisagé à l’aube du seizième siècle. Mais au moins, à ce moment-là on avait encore pas mal d’espoir d’une possible réussite, malgré l’évident infondé théorique de la chose anthropocentrique. Aujourd’hui on n’a même plus cet espoir assez anti-théorique comme à l’ère des « magnifiques destins » promis par les politiciens et philosophes à l’époque des découvertes de nouveaux continents!
Il n’y a, en effet, de nos jours aucun nouveau authentique Machiavel qui puisse établir un programme vraiment stratégique comme son livret très daté et intitulé « Le Prince » par le grand politologue florentin. Actuellement, on essaye de compenser à la pensée stratégique avec un activisme acéphale ou l’horizon est rempli par la poursuite aveugle du pouvoir économique. Même au prix d’une politique politicienne. S’il y a un mot qui a pratiquement disparu est ainsi le terme « démissions » : l’idée du prestigieux citoyen romain Lucius Cincinnatus, le consul « paysan » qui après la période préétablie de plein pouvoir publique au service total de l’État, retourne à son travail habituel et en anonymat de fermier très heureux, n’existe malheureusement plus. Une fois que l’on a conquis le pouvoir dit politique, même s’il est complètement privé de toute signification comme dans l’actuel parlement européen, ces hommes politiques actuels s’accrochent aux avantages économiques incomparables de la « chaise à roulettes politiques » conquises, comme si elle était sans aucune possible alternative. On est, désormais, aux combles de l’absurde insensé. Le niveau du carriérisme de corruption et d’abrutissement le plus élevé a été atteint. Et pourtant ce type abominable et méprisable d’humain est actuellement habituel dans la catégorie de nos gouvernants ! C’était, en effet l’objectif des mondialistes depuis des siècles : que l’on se rappelle les déclarations explicites des francs-maçons d’il y a des siècles. Ils poursuivaint la passivation au niveau le plus élémentaire et manipulable à souhait. C’est donc par défaut, d’une manière presque en cachette que les élites mondiales du mondialisme sont parvenues à diriger les dites « institutions » internationales qui sont en train de nous réduire à l’esclavage de l’accoutumance. L’imposition implacable du mondialisme tout de même à venir, même si bien avancé, au niveau le plus réducteur et antihumain jamais existé et imaginé, c’est ainsi qu’il est en train de nous conduire tous !
L’impératif catégorique qui réunit tous c’est qu’on désire être exclusivement modernes, mais avec l’issue de devenir modernistes sans aucune stratégie sinon celle imposée par le mondialisme.
Afin de réaliser pleinement ce projet d’esclavage total, on ne peut plus masochistement « heureux » (au moins dans les intentions des marionnettistes), il faut – en supplément – que les masses abruties dont il parlait d’une façon approfondie l’espagnol Ortega Y Gasset déjà dans le années 30 du siècle dernier, soient activement convaincues que leurs sort ne peut être que le « sommet de la félicité » ! Celle dont le concept de liberté est minimisé à celui de pouvoir faire ce qu’on veut (ou plutôt penser de faire ce qu’on veut) pourvu que la limite soit déterminée par les frontières de la majorité des autres électeurs et non par la Vérité dans sa nature intrinsèque !
Cette frontière est même indéterminée avec l’affirmation dudit « droit à la félicité », utopique par définition, ainsi qu’il est établi dans la constitution américaine, moins folle, en tout cas, que l’européenne envisagée. Ce principe ne peut que devenir même réellement totalitaire et nous amener complètement dans la démence quasi inévitable. Dont le but, au meilleur des cas, est de nous convaincre tous que le mondialisme lui-même est la seule solution humaine possible : une évidente folie. Le monde à l’envers, donc. Ainsi, tous convaincus d’être des grands Napoléons prêts à l’asile et que les véritables fous sont ceux qui prient conscients de leur créaturalité. Et qui croient dans l’éternité et dans le Corps Mystique de l’Église. Ou, comme le disait le génie di Chesterton, que l’herbe est de couleur… verte. Ainsi, on a que le très considéré normal est le modernisme ; et réactionnaire est la simple modernité. Et, en supplément, que la stratégie est systématiquement démente tandis que la tactique est en tout cas intelligente. Voire que la vertu et la sainteté, qui ont toujours été à la base du christianisme ne sont que pour les imbéciles ; et l’hédonisme narcissique pour les astucieusement futés… On ne comprendrait pas en effet le pourquoi en 1966, un an après la clôture du dernier calamiteux Concile et deux ans avant la promulgation de la miraculeusement très orthodoxe encyclique en contre-courant « Humanae vitae » de Pape maintenant béat, Paul VI, le même pontife a décidé d’une façon très moderniste la déchéance très moderniste, sans aucune motivation (!), du providentiel « Serment antimoderniste » de Pape saint Pie X. Lequel, déjà ne 1907, l’avait publié prophétiquement en en prévoyant une toujours plus bénéfique indispensabilité !
D’où vient-elle cette vision néfaste du modernisme déraciné et fatalement despotique ? Elle dérive du dogme laïciste, même dans l’Église de la mort de Dieu qui privilège la volonté politicienne démocratique de la majorité quantitative, plutôt que la victoire anti-étatiste de la Vérité éternelle.
Prenons un seul point de repère : le « Principe de subsidiarité » catholique que l’on a éliminé presque progressivement et que la même Église actuelle semble avoir placé dans l’oubli. Cette disparition constitue la cause la plus grave à la base de tous les malheurs non seulement économiques de notre ère. Elle est conséquente à toute l’idéologie inutilement inventée qui essaye encore de remplacer la Révélation aussi de l’existence toujours bien portante et intangible de Dieu et de Son incarnation Trinitaire : dans le Mystère de Sa Passion et Résurrection ! Ce qui veut tout simplement dire que Christ est et sera toujours le Roi de l’Univers (tout au moins dans le cœur de l’homme), dont la festivité conclue la liturgie de l’Église depuis des siècles, année après année. Dans la célébration dévote de la seule collaboration à la Création divine que l’ontologie permet toujours à l’homme. Dans le processus Créatif dont Dieu est naturellement le suprême protagoniste immortel en unité avec les hommes du Corps Mystique et de « Bonne volonté ».
Contrairement à tous les proclamateurs de la mort théorique de Dieu (de Spinoza à Hegel et de Nietzsche à Heidegger), tous dûment ensevelis et pulvérisés dans les siècles passés pour la liberté des hommes. La subsidiarité, ainsi, est toujours bien vivante, éternellement déterminante tout de même dans le Mystère de l’histoire. Sa supériorité, si bien déniée d’une façon intellectualiste par rapport au pouvoir de l’État toujours plus mondial, est toujours célébrée, aussi minoritairement, même si les collectivités semblent avoir perdu d’une manière écervelée ses traces. Comme on a même égaré son existence dans les convulsions de leurs « recherches » actuellement et apparemment aveugles.
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