Une crise globale, non seulement économique, complètement imprévue et encore méconnue par ses soi-disant experts qui ont perdu ainsi toute crédibilité, non seulement professionnelle
Encore pour une énième fois, les « reprises économiques », annoncées en grande pompe, ont été déçues ou, dans les cas – pourrait-on dire – les meilleurs, considérées très fragiles : vers plus d’aplatissements qu’en direction de possibles progressions, plutôt définies instables ou handicapées.
Bref, on n’est pas sorti de la crise comme mille fois déclaré dans les dernières années. Désormais les « experts économiques », eux aussi, établissent de plus en plus leurs prévisions, ponctuellement faussées, dans une chronique médiocre de la réalité ou bien négative. La crise économique, après qu’elle s’est manifestée en 2007 avec éclat et d’une façon jamais si virulente, n’a pas disparue ainsi qu’elle n’avait jamais été prévue. Même les indices d’occupation, presque toujours à deux chiffres, est pour les jeunes montée e restée aux étoiles pendant qu’elles continuent à effrayer.
On commence à peine à revoir, rétrospectivement, les analyses au moins très optimistes des évaluations insouciantes relatives aux derniers cinquante ans. Dans lesquels on n’avait jamais vu d’affaiblissement des résultats économiques qu’on aurait dû considérer, même avec beaucoup de généralités, comme indicatifs de l’actuelle situation… Sans compter l’entrée catastrophique dans l’euro, pour chaque Pays, surévaluée et pour certains entre eux très grave. Un désastre donc complet pour le prestige des grands experts politiques et économiques qui continuent à patauger dans des évaluations toujours plus minimalistes et périphériques. Ou bien encore fausses, comme l’avoir attribué la cause de toute la crise aux… « surprimes » des dérivés (naturellement !) nord-américains !
Mais des spécialistes prophétiques l’avaient inutilement crié : ni écoutés, ni compris par l’obnubilation du désir d’individualisme hédoniste de masse, qui ne pouvait se révéler que clochard
Des analystes bien plus savants, surtout culturels et marginalement politiques, avaient aussi averti qu’il fallait chercher – déjà depuis les années 60 – les origines des récessions déjà en cours, par ailleurs : dans la culture sociale des soi-disant « droits isolés de leurs devoirs (jamais cités)» et dans la « dérive anthropologique » en plein « épanouissement »… Le désastre total, donc, aussi pour la réputation des experts idéologiquement aveuglés, continue à se perpétuer encore de nos jours !
E ceci, malgré des analyse et prévisions très probantes ne soient jamais manquées. Celles-ci étaient, en effet, claires mais très rares. Dans la fascination de masse de la « pensée unique » déjà au galop, elles étaient restées systématiquement marginalisées ou même pas discutées. Voire tout simplement refusées d’une manière expéditive. Déjà dans les années 80, en France avec par exemple le très oublié politicien Pasqua (rapidement écarté) ; ou en Italie – toujours par exemple – avec le président des finances du Vatican, Gotti Tedeschi (bien vite limogé de son poste). Ils ont été totalitairement silenciés ou ignorés. Malgré qu’ils avaient clairement mis en garde face aux deux cancres mortels de notre époque : l’étatisme, sur le plan politico-économique, et l’hédonisme, dans le domaine moral et culturel. Sans faire ici référence aux majestueuses dénonciations de l’ère du désaveu de Dieu et de Ses lois éternelles, de la part des trois Papes du premier post-Concile…
Mais, finalement, on pourrait synthétiser le tout avec le phénomène toujours malheureusement très actif du malthusianisme : la plus grande erreur morale, anthropologique et religieuse de notre ère.
Un petit espoir est tout de même encore en jeux : dans le monde entier, avec l’élection de Trump aux USA, avec le référendum Brexit en Grande Bretagne, avec les dernières et avant-dernières élections en Italie, au Brésil et avec la défaite de la Merkel en Allemagne (et probablement celle déjà très souhaitée et prochaine de Macron en France…). Pour ne pas parler des Pays post-communistes conduits par le hongrois Orban… On a ainsi au moins les prémisses d’un changement idéologique radical qui est en train de se produire. Il ne s’agit pas encore de la véritable solution globale mais…
Dans un demi-siècle, avec pilules et avortements, plus de deux milliards d’humains non pas pu naître : comment penser une économie florissant avec une diminution de moitié des naissances ?
La passion vicieuse pour une vie commode non méritée et à crédit, et pour lesdits plaisirs personnels et standardisés ont porté, pour la première fois dans l’histoire, à un très minable hédonisme de masse qui a surtout bouleversé l’équilibre anthropologique et économique, aussi de la reproduction humaine. L’homme est ainsi intervenu radicalement aux frais de la nature (là certainement oui, et non dans le soi-disant réchauffement de la Terre, même pas sur le plan de la perceptibilité scientifique et de l’incommensurabilité d’intervention, de surcroît, très dispendieuse !) au point d’interférer dans sa procréation elle-même. Jusqu’à rendre même son propre désir une chimère car l’inévitable conséquence économique, en tant que crise radicale de la demande, ne pouvait pas ne pas exploser : tout d’abord progressivement, presque masquée, pendant une cinquantaine d’années avec des crises et crisettes (que l’on se les rappelle !). Et après avec les mastodontes de récessions néfastes et conclusives des derniers dix ans. Et actuellement, par le biais de la continuation – il va de soi – de la pénurie de la demande des marchés occidentaux : équivalente et conséquente à la misère épouvantable de la moyenne de 1,3 de naissances par couple !
On ne peut pas braver les lois naturelles sans s’attendre à des conséquences désastreuses et même apocalyptiques. Comment on a pu arriver, avec surtout les deux générations et plus de deux siècles d’histoire, au fait que les hommes n’aient pas compris que le malthusianisme est la plus colossale parmi les fake news génératrice de désastres de l’histoire ?
Il suffit de réfléchir un peu pour en comprendre la simple mécanique. Au début du dix-neuvième siècle, le faux scientifique anglais Malthus avait estimé que la Terre ne pouvait pas nourrir le milliard d’habitants de son époque ; en 2015, l’économie mondiale bien qu’en crise a tout de même produit, à côté des très mauvaises distributions, des disettes, des guerres et des gaspis énormes, une fois et demie plus du nécessaire pour nourrir toutes les populations du monde ! Lesquelles ont augmenté – comme on sait – de plus de sept fois par rapport à l’époque napoléonienne déjà en déclin.
La dénatalité radicale non seulement est encore en action, mais n’a pas été détectée comme cause de la crise économique : l’idéologie malthusienne est bien active et en surcroît même de masse
Malgré cette océanique évidence aussi pour les soi-disant « experts » et toutes les populations massifiées, il est difficile croire, comme nous verrons, qu’on soit resté encore malthusiens.
En effet on ne doit pas oublier l’abrutissement et la subordination obnubilée par les possibles plaisirs hédonistes vus dans la narration de la fiction des télés et de la mythologie des stars massifiées. L’écroulement des naissances en dépend : nos contemporaines continuent à penser actuellement qu’il y a trop de monde sur notre planète. D’où la décision – outre que pour des raisons dites économiques (quoique les populations n’ont jamais été autant économiquement aisées !) – d’en générer moyennement très et trop monstrueusement peu en Occident. Grâce aux facilités de la technoscience à gogo. Bien au-dessous du seuil déjà insuffisant de « substitution » (de 2,1 !).
Le même phénomène s’est aussi avéré en Chine (par le totalitarisme communiste) et au Japon (par l’abondance bénéficiaire du capitalisme)… La folie.
Mais encore plus extraordinaire, ces contemporaines, en ligne avec le pouvoir diabolique de la communication, n’ont pas identifié aucun rapport entre le désastre gigantesque de cette tragique pénurie de la demande dans les marchés et la conséquente crise économique. Puissance de l’idéologie et de la propagande jour et nuit du pouvoir qui détermine et contrôle toute, ou presque, la communication et la culture !
De la sorte, même si on se mettait actuellement à générer des fils en grande quantités (chose qui n’est dans aucun programme ni publique ni généralement contemplé en privé) on ne sortirait pas de la crise. Et ceci, malgré des toujours plus vrais et pertinents scientifiques aient abandonné radicalement le malthusianisme, le problème de la crise mondiale ne serait en tout cas résolu.
Il faudrait, en effet, encore attendre au moins une vingtaine d’années, le temps que ces nouveaux nés puissent devenir bien productifs et pleinement consommateurs : afin que la demande des marchés parvienne vraiment à devenir mature pour permettre la disparition effective de la crise créé par ce manque de suffisante demande.
Naturellement, les Pays, qui avec des choix sensés arrivent à se repeupler et moderniser, vont réussir – au moins partiellement – à sortir bien plus rapidement des récessions ou des médiocrités économiques.
La chimère de l’hédonisme des États devenus tous étatistes, de surcroît destiné à se transformer en minables, ne peut que s’atermoyer dans les dettes publiques très funestement coûteuses
Non seulement, mais ces États se révèlent avides outre mesure en émissions de taxes indispensables à leurs existence bien assistée au dépenses des classes laborieuses et avec la préoccupation de dominer même Dieu ! Lorsqu’il n’agit pas totalement pour éliminer Ses lois divines et naturelles. On ne fait que développer fatalement plus ou moins ces dettes qui coûtent très cher.
Ici, il faudrait aussi parler de la conséquence secondaire mais non moins graves de cette énième anomalie des dettes publiques : la mise en place d’une vaste et riche classe sociale de financiers fatalement pique-assiettes à volonté. Celle d’avoir créé et de continuer à développer l’extrêmement parasitaire plaie dont tout le monde se plaint (mais inutilement et de manière aussi infondée) : je parle ici de la finance mondiale, les banques dites modernes qui fonctionnent à partir de la demande libre et spontanée des populations et de leurs gouvernements !
Cette nouvelle classe patronne (très discrète) et surtout très, trop disproportionnée par rapport à l’entité de la même économie mondiale, exerce son pouvoir presqu’invisiblement… Naturellement, il faut considérer aussi une pratique complémentaire courante de délinquance publique induite, fatalement et même conséquente. Je fais ici à peine allusion à la manipulation des chiffres pour encadrer la dette publique (tout au moins pour la rendre subjective ou arbitraire) de la part des organismes internationaux pilotés par certains Pays pliés au vice capital de l’hégémonie.
Il faut tout d’abord se rappeler que la dette publique mondiale, à cause de son énorme étatisme, est de 237% de son Produit Interne Brut global. On vient de la calculer dans le mois d’août 2018 : donc pour la rembourser, sont-ils nécessaires en effet bien plus que deux ans d’existence de toutes les populations de notre planète à jeune, sans que un seul biscuit soit par elles consommé.
Même Pape François ne peut plus se plaindre comme justement l’a fait, tout au moins verbalement (une seule fois dans une interview devenus un livre et rapidement dans un discours publique), de la chaste de la finance internationale en total déséquilibre au crochet « de l’économie réelle ». En effet, la dette publique est faite pour ne tourner que sur la requête libre du monde pseudo-hédoniste même à crédit !
Cela dit, on se devrait légitimement interroger sur la vérité par défaut aussi de ce pourcentage stratosphérique de cette dette planétaire. En effet on a su que, après plusieurs manipulations annuelles, la plantureuse Allemagne détendrait une dette publique comptablement cachée de 287% de son gras PIB : on peut ainsi déduire, encore de manière plus épouvantable, immorale et injuste la réalité économique non seulement des futures générations, mais aussi des nôtres actuelles.
Nos Pays ne doivent pas avoir la peur d’utiliser des termes comme « délinquance » et « absurdités » du pouvoir et de la dette publique : non dans le sens utilisé des élites technocratiques de Bruxelles !
Vous aviez parlé de sortir de la crise économique ?
Du reste, on le sait très bien, même le fameux « axe franco-allemand » (par ailleurs plutôt substantiellement en crise lui-aussi) ne serait que la structure réciproque qui permet même à la France de manipuler, aussi comptablement, ses bilans avec des tours de passe-passe par le biais desquelles pouvoir justifier d’un point de vue financier la domination européenne, avec celle allemande, sur les autres Pays (y compris de nos jours, notamment et encore traditionnellement, l’Italie).
Heureusement que les populations ont commencé avec fierté à se rebiffer, en provocant des divergences qui sont en train de mettre sous accusation ses élite cyniques, partielles et injustes, non seulement de l’Union Européenne. Par ailleurs, il ne faut jamais oublier que la responsabilité des élites dérive toujours aussi de celles des populations et de leur culture. On a appelé la lutte féroce de la part des nouvelles technocraties et bureaucraties à l’actuelle tendance politique générale avec cette réaction de saine vérité, « le populisme ou le souverainisme » !
Le carnage idéologique est toujours en cours, avec l’utilisation de tout moyen, surtout avec une concentration contre le leader mondial de cette réaction : l’Amérique de Trump.
Voici le pourquoi de la radicalisation des positions antagonistes et politiques: les peuples sont très souvent lents, mais inexorables. La valeur de la démocratie tout de même précaire et tardive
Comme en chiffres absolues la valeur de la dette publique peut facilement échapper, il faut raisonner en chiffres relatives de comparaison. Par exemple, on doit savoir ou se rappeler que chaque année la dette des États étatistes doit être remboursée d’abord pour les intérêts maturés, et ensuite pour son capital prêté.
E comme les bilans sont toujours en négatif (officiellement pour un maxime de 3% issu des accords de Maastricht), ces coûts – surtout pour l’Italie, endettée actuellement pour environs 130% de son PIB) – sont devenus astronomiques. Notamment le remboursement annuel pour ces intérêts, dont personne ne parle (!), coûte plus de deux fois la valeur étonnante de la « Manœuvre de Bilan 2019 » (à son tour accusée de ne pas être assez couverte !) que Bruxelles est en train de contester à la Botte ! Les désormais fameux « experts » technocrates ont l’air de continuer à ne rien comprendre de cette opposition réitérée. En réalité, ils sont radicalement pour une autre stratégie, celle improductivement très nihiliste, bien favorable à la gestion formelle de l’étatisme bureaucratique !
Ils raisonnent – si on ose dire – avec des chiffres et évaluations toute internes à la crise : donc avec des données fondamentalement idéologiques favorables à leur vision radicalement collectiviste ! Mais, comme à la longue, les vérités ne peuvent que remonter à la surface, les populations qui doivent toujours payer l’addition finale ont commencé à participer de moins en moins au spectacle surréel dansant de chiffres souvent à priori truquées : aussi bien par leur propre hédonisme toujours moins fantôme, que par les moult politiciens au pouvoir et sur le point souvent d’être blackboulés. Ainsi, ces peuples commencent à faire eux-mêmes les additions réels. Leur sagesse résiduelle et très retardée entre ainsi en jeu. C’est bien celle-ci la raison fondamentale de la radicalisation des polarités en antagonisme politique de nos jours dans le monde : populisme soi-disant national (pourquoi ne devrait-il pas l’être ? Autrement, à la faveur explicite de qui ou de quoi ?). Contre le libéralisme dit démocratique ! Toute la politique se déroule de nos jours à l’intérieur de ce contexte à double polarisation. De la sorte, même le fondement rigoureux du principe opposé à la dette publique se retrouve à devoir soutenir la ligne des investissements en déficit afin d’essayer de relancer réellement et tactiquement les économies. Avec une initiative paradoxale de subsidiarité classique dans la tradition catholique : il faut bien faire face, en réalité, aux énergies supérieures nécessaires à tout (ré)décollages ! Même si contre, par ailleurs, à ses propres principes moraux qui affirment que la richesse doit toujours rester dans les poches des gens qui la produisent. Sinon, comment rendre vraiment possible – par exemple – la fondamentale Charité solidaire, personnelle et directe des fidèles catholiques sur le plan économique ? Et, naturellement, sans alimenter stratégiquement l’étatisme des nouvelles classes parasitaires de la finance rendues artificiellement nécessaires.
Que l’on pense, à ce point, à l’irréalité et à l’absurde des initiatives de tous ces catholiques qui ont comme but d’essayer d’influencer, d’une façon ingénue et détournant, les partis bourgeois et, surtout actuellement, petits-bourgeois, car prétendant à soutenir subordonnément le désastreux système au pouvoir. En surcroît, avec l’aide dégradé des principes divins et éternels, totalement étrangers appartenant à la Doctrine Sociale de l’Église Catholique. Et ceci sans avoir accompli, bien avant, à l’indispensable et efficace action d’un véritable partit chrétien, unique et identitaire, toujours de référence !
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