En général la Doctrine Sociale de l’Église (DSÉ) prévoit que les fidèles catholiques doivent toujours aller voter : surtout par devoir ecclésial, outre que par droit civique
Déjà l’enseignement évangélique fixait que les Chrétiens devaient moralement se subordonner, d’une façon critique et factuellement, au pouvoir du temps : à celui de César dessiné su les pièces courantes de l’époque. En condamnant ainsi déjà toute idéologie irresponsable, illogique et de non-solidarisation anarchiste. Au même temps, Jésus lui-même affirmait et réaffirmait que les hommes, créés à image de l’unique Dieu Créateur, devaient activement vivre pleinement dans le monde, même d’une façon matérielle et politiquement. En même temps en se concevant appartenant à leur intrinsèque « métaphysique spirituelle », éternelle et opérationnelle, déjà depuis leur propre Création. Cette double propriété avait évidemment généré l’hostilité stratégiquement antagoniste des zélotes, les politiques idolâtres et toujours illusionnés dans le temps. Raison pour laquelle le salut humain se réduisait à la propre constante activité politicienne factuelle et matérielle… En effet les zélotes de l’époque évangélique avaient tendance à identifier aussi toute la miraculeuse divinité dans la très réduite fonctionnalisation à leur pouvoir horizontal, terrain du soi-disant « politique » et d’intérêt dit direct. Celui indentifiable avec la victoire aussi sur les haïs Romains colonisateurs. D’où naturellement l’activité politicienne rationaliste, presque jamais rationnelle, et inévitablement factieuse et toujours courte. Y compris, relativement à l’origine de la définition « partitisme », des groupes sociaux de l’époque comme d’aujourd’hui. Toujours de… partie : partisans, exclusivement intéressés aux problèmes matériels, principalement à l’unique « solution » des problèmes partiaux et subjectifs de leur soumission à la domination romaine. De ladite révolution politicienne ! Le leader zélote Judas Iscariote est devenus ainsi rapidement le fatidique traître parmi les Apôtres de Jésus, Roi de l’Univers. Absolument à l’intérieur de l’objectif politique (on pourrait dire « nationaliste »). Par ailleurs, déjà intégré avec sapience finaliste dans le programme de la morale divine, universelle et toujours incommensurable du Christianisme. Malheureusement, dans la culpabilité déjà incomprise par les multitudes d’hommes naturellement pécheurs, depuis le « Péché originel ».
Le minimalisme anthropologique de la philosophie, le Péché originel et l’athéisme moderniste dans la falsification de la Vérité éternelle, même dans l’Église catholique
Judas avait ainsi constitué, avec ses partisans (à la même manière qu’aujourd’hui), la dualité, on dirait à nos jours, négationniste à l’irréductible vocation humaine, par rapport à celle eschatologique de la Création universelle. Ainsi, il a fallu pas moins d’une quinzaine de siècles de grande et résolutive civilisation chrétienne pour que le mensonge du monde puisse commencer à prévaloir. Afin que toute l’humanité puisse commencer, avec la philosophie qui déjà pataugeait dans la pensée immanentiste et matérialiste, à désemparer sérieusement. Dans la direction de son procès général et déjà « mondialiste », d’anthropologique expulsion de la dimension publique de toute trace de divin. La dite déjà « impalpable » contre sa transcendance naturelle aussi du monde politique. Et de toute ses pratiques aussi personnelles. Le procès de sécularisation avait ainsi commencé à devenir toujours plus important, jusqu’à l’actuel hyper-majorité des populations qui s’y sont soumises. Lesquelles croient de nos jours que la Vérité, c’est-à-dire ses soi-disant « actuelles diverses versions relativistes », existe seulement dans la pensée et non dans l’exclusive réalité.
Ainsi, même l’Église catholique, tout au moins dans sa plus grande partie – comme nous verrons encore une fois –, est tombée dans ce piège, on dirait fatal de modernisme, qui avait relativisé, sur le plan philosophique et progressivement depuis des siècles, aussi la Vérité divine et éternelle, propre au Christianisme !
Le réductionnisme politicien s’était donc tout produit in nuce dans la trahison de Judas. Le modernisme l’a reproduit comme idéologie en « libéral-démocratie » (de droite) et en « socialo-communisme » (de gauche), en relation à la Vérité déjà salvifique de la Création
Le plus grand évènement de l’histoire s’est réalisé avec l’avent de l’Incarnation dans le Christianisme ! La trahison de Judas, en toute sa substance déjà initiale, avait constitué la première scission explicite et « protestantisée » (si on peut dire) qui, par après, serait devenue fameuse comme luthérienne : après mille et cinq-cents ans et parmi plus de 2000 actuelles conséquentes rébellions toujours sectaires dans le « politique-religieux ». L’idolâtrie du politicien absolutiste s’est ainsi déployée – aussi au travers de la tragédie personnaliste du futur première pendu historique – dans son tragique et long cheminement. Jusqu’à devenir « religion » idéologisé (c’est-à-dire falsifiées), pratiquement et progressivement majoritaire outre sue civile.
En ayant bien relégué, entre temps, à la dimension seulement strictement personnelle et intime, dans le meilleur des cas seulement anthropologique, l’aristocratie politique et divine. Avec la transformation réductive et abjecte, outre que monstrueusement décadente en politicisme zélote, de l’originale nature transcendent et politique. Tandis que, on le sait (ou on devrait le savoir), elle est par essence conçue « ab ovo », déjà dans sa Création divine, depuis celle d’Adam ! La trahison habituellement entendue, comme simple personnelle de Judas en tant qu’individu, était destiné à devenir – ainsi qu’elle l’était réellement en origine – le module essentiel de l’Apostasie moderniste la plus hérétique et généralisée de notre ère, étatisée complètement. Chose pour laquelle aucun parti politique contemporaine est exempté de cette idéologie rationaliste et non rationnelle. Structurée d’amputations bien restrictives et même sans conscience alternative. Dans une exclusive vision humaine, ignare aussi de possible rançon. Donc, fatalement anti-humine (toujours et éternellement hérétique, dite nihiliste), même sans le savoir. Raison pour laquelle il est assez compréhensible qu’ils n’existent pas encore, sur le marché aussi mondial, des partis politiques immunisés par ce cancer réductionniste au politicien quotidien, produit par son innaturel immanentisme athéiste… Les zélotes voulaient Jésus comme leur « général hébraïque » à la tête de leur victoire contre les Romains, bien chassés hors de leur naturellement aimée Palestine de l’époque. Evidemment même légitimement judaïque. Le tout dans la plus féroce opposition au principe divin dans l’humain, pédagogiquement fonctionnalisé au Salut éternel et continu. Donc aussi dans une social-politique complètement reconçue ! Qui, évidemment, a été créée divinement et née déjà avec la Création du monde. Par ailleurs, les historiens auront à remarquer la bien motivée indication du très persécuté et injustement dépossédé Pape Pie IX, avec son fameux « Non expedit ». Contre la solidarité au premier royaume d’Italie, par l’abstention, non seulement du vote, de la part des fidèles catholiques, mais aussi contraires irréductiblement à toute la politique franc-maçonnique et antichrétienne du « Risorgimento » italien. Ainsi, même le Pontificat Pie IX a ainsi reconnu la valeur irremplaçable et pastorale de l’abstention nécessaire au vote extrême.
La prédominance indiscutée des deux idéologies politiques courantes : celle démocratico-libérale (d’origine anglo-saxonne) et celle très conséquente hégélienne-marxiste et socialo-communiste, erronées car privées de principes de Vérité fondatrice…
Quel parti politique aller voter ? En réalité, les deux dites idéologies modernes d’appartenance seulement anthropologiques, recueillent tous les partis actuellement candidats aux élections. Ils repoussent de fait la constatation de la réalité (aussi historique !) et active contre le Dieu trinitaire. Au maximum, on parvient à reconnaître un dieu créateur, mais seulement initial (créationniste) que l’on peut et l’on doit oublier (à tâche créative une fois accomplie…). Dans la coïncidence intrinsèque – répètent-ils continuellement les néo-gnostiques « modérés » avec leurs vagues toujours plus océaniques – des divers univers pluriels, « automatiquement existent » dans le monde, dit aussi panthéiste depuis toujours. Et matérialiste qui exclut, avec une « évidence » pseudo-logique, la Création réelle et causale du Cosmos, y compris le Logos mais divin, dans la continuité de la Vie. Surtout celle de la Création que tous les néo-gnostiques définissent la « fable de la nature ordonnée »… Le choix désormais possible est ainsi limité, par contre, en modalité aussi paradoxale et curieusement… dogmatique (de la part des soi-disant laïcs bourgeois), à ses deux idéologies dites habituellement inconciliables. Dans lesquelles sont reconductibles tous les partis existant, actuels et aussi futurs, dans toute la Terre. Tous plus ou moins limitatifs et conséquentiellement totalitaires, dans leurs désormais déclaré athéisme pratique et même indifférent. Aussi bien par définition originaire que par finalité volontaire. Notre Planète politique et idéologique est divisée, avec la même apparente et cosmétique bipolarité entre Occident et BRICS restant, avec une population déjà plus de la moitié des huit milliards d’humains. Et avec en tête la Chine (et l’Inde) outre à la Russie répudiée, plus d’autres dizaines de membres et candidats… Toujours et substantiellement avec la même vision de l’occidentale néo-gnostique : toute interne donc, à la conquête aussi infrastructurelle du pouvoir cosmique. Le piège idéologique « droite/gauche mondialistes » et stratégique, au-delà des intérêts tactiques immédiats évidemment irréductibles, est à la tête de toute idéalité. Mais aussi dans le spectre fatal de l’impensable autodestruction globale et nucléaire. Même les BRICS, qui aujourd’hui apparaissent comme les modérés dans le monde, mais à l’intérieur – tout de même – de la pareille conception sécularisée et substantiellement athée !
Seulement le Catholicisme, dans le chaos sans espoir du monde moderniste fondamentalement athée, poursuit la vertu théologale du futur salvifique. Et éternel !
Les rarissimes analyses qui décrivent cette assez tragique réalité concernant la totalité de l‘humanité, sont encore très marginales. Comme celle de l’Observatoire de la DSC ou d’assez isolés penseurs comme Armando Savini. Celles-ci sont encore trop écartées pour pouvoir seulement penser de pouvoir influencer directement ou commencer un processus politique réactif… Elles se fondent sur la vertu théologale toujours de l’Espoir ! L’Église romaine, l’officielle actuellement bergoglienne, se conçoit dans une modalité radicalement gnostique et « pastoralice », protestantisant et relativiste, à l’intérieur de cette idéologie artificielle et uniquement fonctionnelle à sa soi-disant très malentendue « pastoralité ». Car non descendant de la Doctrine chrétienne, mais de l’adhésion aux habitudes et faiblesses des soi-disant univers contemporaines. Qui, nous avons vu, sont toujours plus indépendants de la… pensée religieuse et objectivement véridique de la Création initiale, par rapport à celle continue et quotidienne de toujours. Cette idéologie unique est pratiquement celle au moins opérationnelle de l’athéisme pratique. Sur le plan théorique, naturellement, les néo-gnostiques ne sont même pas arrivés (d’une façon aussi indifférente) à en formuler une complète plus ou moins agnostique. Et aussi sur le plan de la même Raison, l’unique formellement acceptée (mais vainement) par la néo-gnose. L’Église catholique actuelle, mais seulement celle officielle, ayant perdue apparemment d’une façon tragique sa fidélité à sa Doctrine éternelle, n’aspire même plus à une théologie magistérielle indispensable. Elle se satisfait d’une praxis plus ou moins illogique et sacrilège, tout de même considérée en voie de devenir dans la multiplicité plus ou moins accélérée et nihiliste.
Pour un chrétien pétrinien, l’effectif exercice de voix a du sens seulement avec l’existence de partis humbles et réellement aptes à être votés. Mais quid si les partis ne sont pas ontologiquement éligibles, même internationalement comme tous les actuels ?
Dans notre époque, les droits sont inventés tous les jours. Lesdits « progressistes » de gauche – on dirait – semblent qu’ils ne pensent qu’à autre chose… Ils ont tous oublié ou aussi refoulé que chaque droit est généré et descent toujours, en correspondance d’un symétrique devoir qui le fonde moralement sur le plan logique et, encor plus, ontologique. Donc, il ne suffit pas de le dire ou le crier affirmativement pour le faire devenir un vrai « droit », dans n’importe quel domaine. Une chose « de droit réel », selon les critères des seuls néo-gnostiques actuels, est dans d’autres termes la « géniale » conséquence logique de la formulation dite philosophique du « Je pense donc je suis » de Descartes. Devenu le puits original apparemment intarissable aussi du très fou « politically correct ». Mais d’où viennent-ils et quels sont les limites naturelles que de tels « droits », impossiblement infinis, devraient avoir, dans le sens aussi seulement de pouvoir « être », dans la réalité ? C’est la question qu’il ne faut jamais se poser, évidemment.
En effet, même un enfant (surtout un enfant) comprend spontanément ses droits limités en les ayant vus et vécus dans la relation au moins factuelle avec ses petits ou grands frères et sœurs. Voire bien avec ses copains de jeux : dans l’horizontalité. Mais il ne suffit pas.
Ce mécanisme « spontané » porte de conséquence à affirmer seulement le « bon sens » : que son propre droit existe jusqu’à quand il ne risque de se cogner avec celui d’un autre humain.
Et pas dans son existence intrinsèque et originelle. Donc, il n’est pas seulement pour un droit civique, mais pour un principe primaire et divin que on devrait privilégier le devoir (évidemment aussi étique) d’aller aussi… à voter. Ma quoi arrive-t-il quand c’est la même Église catholique officielle, l’unique qui était demeurée à défendre rigoureusement la Raison dans son unité subordonnée à la Foi, qu’elle tombe continuellement dans le piège du relativisme anthropologique ? Toutes les vicissitudes de l’Evangile se sont déroulées en public !
Le délit « humaniste » et post-humain du modernisme consiste, en effet, dans l’absurde renversement antihumain à peine décrit. Il est exactement ce qu’il s’est passé, à partir du fait que les principes dits métaphysiques ont été dénies, en substance, totalement par tout le modernisme. Ou bien renfermés dans la dimension personnaliste et individualiste, circonscrits dans l’intimisme apolitique et relativiste. Seul l’Eglise Mystique apostolique, apostrophé souvent « intégraliste » aujourd’hui – évidemment contraire au modernisme – défend ces principes de la Tradition éternelle : face au mensonge du monde. C’est la raison principale pour laquelle ils n’existent pas des partis conscients de leurs fonction purement instrumentale, éternellement insuffisante ou totalement erronée : donc pour être aussi votés et choisis.
Comment juger les Catholiques de la Tradition qui, à défaut d’adhérer à partis vraiment aptes au vote, choisissent de s’abstenir comme au moins témoignage christocentrique ?
Tous les partis mondialement présents et candidats aux nombreuses élections, spécialement cette années-ci, ne sont même pas – nous avons vu – à prendre en considération. Car tous intégrés, avec intelligence spéculative, à l’intérieur de la fausse alternative bipolaire entre idéologies de droite, « démocratico-libéral » ou de gauche, « social-collectiviste ». Toujours !
Les deux dites idéologies sont substantiellement tyranniques car fatalement subordonnées au « principe politique et handicapé » du pouvoir étatiste totalisant : dans la logique exclusive et nécessairement relative au fonctionnel de sa conquête et puis de sa gestion conservative du pouvoir… Ainsi, même sans principes supérieur et inévitablement pour sa finalité politique limitée fatalement à l’instrumental. De cette façon, qu’ils s’agissent de partis de droite ou bien, encor pire, de gauche, se présentent comme tous même pas ouverts au véritable dialogue et, encor plus, imprésentables. En surplus, en proie au syndrome de la folie endémique marxienne (aussi à droite, d’une façon mystifiée), l’une sans freines et l’autre dite « modérée », mais toujours matérialistes et suicidaires : car appliquée plutôt d’une façon empirique seulement au dit « bon sens » et non au chestertonien « sens commun » bien ontologique. Celui évidemment métaphysique et conséquent à la Création elle-même. C’est-à-dire à son harmonie ordonnée et Révélée par le Christianisme. Jusqu’à la christocentrique Résurrection, comme minimum. Malheureusement toujours déniée ou réduite à l’inconsistance politique du dominant « opinionisme » indifférent moderne : lorsqu’il s’agit de soi-disant Catholiques « progressistes » ! Même si généralement très lointains de la Vérité comme de la part des formations surtout de gauche, auxquels les fidèles catholiques jamais ne devraient penser de pouvoir adhérer.
Les Catholiques qui déjà ne votent pas (en le motivant tout de même en détail) sont dans la ligne rigoureusement christocentrique et missionnaire. Surtout par rapport à une masse en chemin de plus en plus vers la majorité… d’abstentionnistes, trop injustement accusés de « je m’en foutisme ».
Aller donc à voter car motivés tactiquement pour éliminer la désastreuse coalition de gauche au pouvoir surtout dans l’Union Européenne. Tout en continuant à dénoncer l’absurde de la fausse alternative totalitaire « démocratie libérale/social-collectivisme »
Actuellement les modernistes, y compris ceux massifiés de droite, avancent l’argument selon lequel, étant la gauche encor bien installée au pouvoir dans l’Union Européenne, serait avantagée (toujours dans une damnée logique de classique zélotisme politicien), à accuser non sans raisons la droite religieuse de la Tradition pétrinienne : d’objectif sabotage au moins rationaliste. Naturellement si on tenait une position abstentionniste et d’équidistance injuste entre la droite et la gauche. D’autant plus qu’il est déjà arrivé que diverses élections en Hongrie, Slovaquie, Portugal, Italie, Hollande… et d’autres, y compris des sondages qui ont montré le déplacement à droite de l’électorat international, dans ces temps derniers. Bon signe ! Enfin les populations ont été au moins initialement réveillées par leur « sens commun » aussi irréductible, à la manière de Chesterton. Comme aussi en Allemagne et même dans la France se vantant toujours des « Lumières » rationalistes par contre honteuses… Raison pour laquelle il serait tactiquement intelligent aller voter exclusivement pour la droite et l’indiquer à tous en général : afin de battre avec l’élection la toujours bien plus nuisible gauche, encore au pouvoir insensé en UE (non seulement idéologiquement). Et, en tout cas, hégémonique culturellement depuis beaucoup de décennies, selon le bien réussi plan athée et laïciste de Gramsci pour la fameuse « suprématie culturelle, donc politique ». Il faudrait donc se résoudre à renforcer ainsi la coalition qui devrait écarter les plus fous politiciens gauchistes avec leurs programmes typiquement zélotes et de plus en plus déments (partiellement mis en pratique).
Le rationalisme immanentiste a commencé à montrer, heureusement, sa totale perdition et même sa folie psychiatrique. L’acquisitions du moindre mal en politique ne fait qu’obtenir le mal, mais au moins dans la bonne direction, toute en continuant – bien entendu – à en dénoncer l’insuffisance…!
Le méfait le plu grave, de l’intromission de la philosophie moderniste dans la Doctrine devenue famélique de l’Église romaine, a été d’attaquer l’éternité de la Vérité unique…
L’héritage le plus ruineux des philosophies rationalistes, depuis au moins un demi-millénaire en implacable marche de son affirmation délictueuse, a été la volonté de destruction totale de la structure originelle de Gilbert Keith Chesterton : le plus grand écrivain catholique anglais du paradoxal « common sense » (sens commun). Ce malheur hérédité est aussi sur le plan intellectif, c’est-à-dire des capacités spontanées, même intuitives, que le mal a par la fameuse « dictature du relativisme ». Formule, celle-ci, typiquement ratzingerienne, actuellement sur la voie de l’oubli. Pour ne pas parler des « principes non négociables », rappelés continuellement et génialement par le tout de même éminent Pape Benoît XVI. Lesquels, de fait ont été ensevelis plusieurs fois et même explicitement par l’hérésie de Pape François qui, par contre, considère « tout négociable » avec le monde ! Et encor plus athéistiquement avec les militants immanentistes de toutes les institutions internationales et nationales conduites par le Forum de Davos et ses très nombreux supporters (même sans le savoir, désormais). Il s’agit de la sagesse du « sens commun » supérieur au massifié et indûment loué « bon sens » : stigmatisé par le trio anglophone distributionniste Belloc, Chesterton et McNabb.
Sur le « distributionnisme politique », par ailleurs, référé à la Doctrine sociale de Pape Léon XIII, je reviendrai toujours et sans arrêt dans aussi le proche futur. Jamais, le fidèle catholique pétrinien pourra se rendre au relativisme qui a pulvérisé et rendus vaines dans l’opinion générale le concept lui-même de Vérité (et d’Eternité, non seulement future). En opposition au rationalisme comme contre-figure systématiquement mystifiée du véritable rationnel.
Dans l’Église, le rationalisme s’est inséré, à même temps que celui philosophique du monde, dans l’historique modernisme que Pape saint Pie X avait défini comme la synthèse de toutes (vraiment toutes !) les hérésies de l’histoire, déjà plus d’un siècle passé (Pascendi, 1907). Presque d’une façon irrésistible, vus les résultats de l’actuelle quasi « parfaite » sécularisation moderniste. Même Pape Ratzinger n’a pas réussi à se rendre totalement immunisé et complètement guéri, outre qu’en tant que jeune théologien avec l’ami de l’époque son compatriote Karl Rahner. Duquel il se sépara assez nettement vers la fin du Concile Vatican II et, continuellement, par après. Mais à sa culture de fonds (principalement le rationalisme hegelien) il resta plutôt « fidèle », surtout dans le 2013. Lorsqu’il, avec ses démissions historiques, devint le soi-disant absurde « Pape émérite ». Et ceci, pendant plus de dix ans, outre les huit de son pontificat effectif.
On n’a pas trop parlé, mais la gravité de cet acte antipapal, pratiquement impossible dans l’histoire ecclésiale divine et toujours injustifié canoniquement, est celui d’avoir aussi entravé les probables plans de soutien de la Trinité : élection du nouveau Pape après la mort du précédent !
Élu en 2005 à la place du saintgalliste (prévu) et déjà connu moderniste depuis des années, le cardinal Bergoglio. D’une façon particulière, préféré avec sa candidature en grand théologien prestigieux allemand depuis la désormais reconquise rigoureuse de la Tradition doctrinale et mystique.
Les tempéraments des Papes, en relation aux nécessités historiques des Pontificats et de la politique universelle du « Bien commun » : sur la Terre et dans leur dimension éternelle
Dans l’histoire ecclésiale, le choix du type tempéramental surtout du Pape, revête une importance principale. La référence à la suprême philosophie préchrétienne d’Aristote ou aux spécifiques écrits d’Esculape, sur les quatre tempéraments principaux des humains, a toujours assumé un’importance cruciale. Surtout en relation à la confusion souvent dévastant autour du souvent « charisme personnel » des leaders ecclésiaux… Que les anciens Grecs avaient classé, avec talent et intelligence particulièrement analytique. Après des Papes de tempérament normatif comme saint Jean XXIII, évaluatif comme saint Paul VI, associatif saint Jean-Paul II, la Providence divine avait assuré au Pontificat un très rigoureux intellectif, théologien déjà renommé, en surcroît penseur allemand. Car toute la situation doctrinale de l’Église devait sortir depuis au moins cinq siècles d’attaques opiniâtres du létal et nuisible modernisme philosophique, dit laïque (en effet laïciste !). L’Église en avait été bouleversée et atteinte idéologiquement jusqu’au pré et au post-Concile des années ‘60, désastreux et hérétisant. Surtout lorsque le modernisme s’est présenté opérationnel même à l’intérieur de l’Église catholique. En effet, l’action Benoît XVI, déjà dans ses tout premiers ans de Pape, joua un remarquable rôle de bonification des tendances déviationnistes, immanentistes et rahnériennes. Même sur le plan de la culture internationale dite laïque et sécularisée…
Comment interpréter donc l’élection d’un Pape moderniste schismatique produit en 2013 ?
Les démissions de Ratzinger en furent le classique mouvent, qu’on pourrait définir dantesquement aguicheux. Actuellement nous ne pouvons qu’en évaluer les tragiques conséquences, « pour le moment », avec l’événement scélérat de plus de onze ans d’un Pape de conception plutôt péroniste, erronée sur la Doctrine et même sur le pouvoir gestionnaire.
Je disais « pour le moment », car nous ne connaissons pas évidemment les plans divins et trinitaires : il se pourrait qu’une aggravation même (apparemment) désastreuse de la fidélité doctrinale, théologique et d’affluence de Chrétiens aux églises du Christ, puisse aussi conduire dans un retour glorieux, nécessairement après une catastrophe déjà annoncé…
Laquelle, pendant des siècles, s’est battue aussi officiellement et d’une façon acharnée contre le mensonge révolutionnaire et satanique du monde. Aujourd’hui toute l’Église catholique est malheureusement ignorante au maximum en philosophie-théologique. Au point de ne plus avoir clair que la Foi consiste simplement dans la maitrise d’autorité de sa Doctrine sur son divin Dépôt. Aussi tous ses mouvements ecclésiaux dits laïcs sont complètement primitifs et excentriques, en rapport aux mêmes règles aussi de logique formelle. Je reviendrais sur cet important thème aussi prochainement.
Quant à la grammaire de la pensée rationnelle, la base intellective de la Foi quoi qu’on en dise les gnostiques tous irrationnels, il ne faut même pas en parler. Aussi su cet argument, je reprendrais l’argument. Il faudrait recommencer de la Doctrine, avec de petites questions précises comme celle de Pape Pie V. Prions !
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