Une réunion dite catholique, indiquant pour quel parti voter, s’est déroulée pendant que l’ignoré (dans les faits !) responsable de la DSÉ, l’archevêque Crepaldi, disait quoi faire et ne pas faire !
Parlons du péché le plus capital engendré par cette fâcheuse et hérésiarque démarche par rapport à l’Autorité chrétienne: établir et réaliser une réunion officielle et publique afin de permettre au soi-disant leader laïque des deux Family Days, le désormais obsolète et largement non écouté, dans l’indifférence même prévue et à peine dissimulée, Gandolfini. Le but était de donner les critères pour choisir les partis pour lesquelles voter aux élections politiques du 4 mars prochain. Mais avec quelle autorité ?
Cela a été un des plus emblématiques crimes religieux pour les actuels chrétiens : le responsable numéro un de la Doctrine Sociale de L’Église (le dicastère attitré pour la direction théologique des affaires sociales e politiques), l’archevêque Giampaolo Crepaldi présidait en effet une réunion, décidée en surcroit depuis longtemps, dans la même ville. Et sur le même thème. Pour rappeler notamment au Peuple de Dieu les critères propres de la Tradition de l’Église, Mater et Magistra, fixés sur le principe de base selon lequel l’Être est supérieur et devance toujours le Faire.
Moi qui appartiens à Nonni 2.0, l’association des grands-parents qui m’a communiqué à la dernière minute le programme de la réunion prétendue prépondérant à celle de l’Observatoire international Cardinal Van Thuân (!), censée d’une manière pertinente rappeler les principes justifiant vraiment le choix du vote électoral dans la perspective du Bien commun (et aussi catholique), j’avais ainsi à participer à deux réunions à la même heure : celle fixée par l’Autorité ecclésiastique et l’autre organisée par une adhésion à un comité électoral dont le premier devoir, par contre, était de suspendre – tout de même ! – sa petite réunion arbitrairement décidée. Et de convoyer tous ses inscrits et sympathisants au véritable Congrès social et religieux, on ne peut plus élevé d’un point de vue de la hiérarchie divine. D’autant plus que j’avais personnellement prévenu, deux jours avant, le vice-président de (mon) association de l’absurdité du dualisme en cours !
Résultat : aucun de mes confrères des Nonni – j’ai bien contrôlé ! – était présent pour écouter le très grand responsable de l’Observatoire ! Un exemple, celui-ci, d’une coutume relativiste, se rebiffant objectivement à l’Autorité et produisant le concret sabotage de l’important événement religieux. Dans une stratégie, en plus, masochiste.
Cette détermination diabolique, dans une action d’autant plus improductive et même forcenée, est en opposition avec l’enseignement éternel du responsable de la doctrine sociale, Crepaldi.
« Sans fondement doctrinaire, l’action n’a aucun sens et peut même devenir anticatholique » !
C’est justement la thèse centrale expressément posée dès le début dans le Congrès organisé online par le quotidien La Bussola quotidiana et présidé par le grand théologien et pasteur Crepaldi.
La diaspora des voix des catholiques, vers les partis dits bourgeois et généralement très laïcistes, constitue l’horrible spectacle de nos dernières années de folies modernistes, impuissantes et antichrétiennes de notre ère irréligieuse et dévastatrice. Le Peuple de Dieu, auto-privé de toute sa miraculeuse e richissime Tradition doctrinale et culturelle, inscrite dans son Identité millénaire, continue à vouloir agir politiquement d’une façon acéphale (dispersée et écervelée) et lobotomisée (sans conscience critique authentique).
Les six prestigieux intervenants qui ont communiqué, durant toute la journée « Mater et Magistra », n’ont fait que répéter et conjuguer ces concepts avec des analyses propres de la grande sapience de l’Église. La partie du Peuple de Dieu réunie par contre, vraiment abusivement, autour de la communication du désormais déclassé et toujours plus politiquement inutile (piteux !) Gandolfini, a été ultérieurement privées de la directive urgemment indispensable de connaître l’inanité pénible d’aller quémander encor de rassurances impossibles à des partis qui sont dans l’impossibilité idéologique et objective de les donner vraiment. Ils sont toujours plus, en effet, dans la condition a-valoriale de ne pas disposer ni de principes (d’autant plus non-négociables), ni de force politique indispensable à des accords pré-électoraux : à la même manière que ces « accords » ont été totalement trahis (sans aucune exception !) dans les désastreux dernières années.
Qu’est qu’on attend pour se concentrer, tous les chrétiens, afin de se consacrer à la seule tâche possible qui est celle de constituer et développer l’identité unitaire du parti catholique ?
« Sans l’offre dans nos « marchés politiques » d’un parti unique des catholiques, pourquoi ne pas aller à voter ou de voter l’abstention bien motivée » ?
Les promesses électoralistes – on l’a déjà vu abondamment et avec humiliations multiples – sont encor plus destinées à se répéter.
Cette offre essentielle manque dans le marché car c’est l’identité chrétienne et catholique unitaire qui fait défaut : même par rapport à la fameuse importance quantitativement politique !
Quoi attend-t-on encore pour agir dans cette direction ? Par hasard, est-ce que doit être ce clergé à devoir se préoccuper et à en construire la force d’intervention ?
Et portant, même Pape François avait recommandé que les laïcs assument vite leurs propres responsabilités, surtout dans ce domaine politique apparemment horizontal qui doit être conjugué avec la dimension verticale propre à la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église).
Et ceci, pendant qu’un parti catholique et doctrinairement rigoureux existe bel et bien !
Respectueux totalement des « principes non négociales », complètement indépendant et autonome, ce parti du Peuple de la Famille est en train de se développer en Italie sans aucune hypothèque.
Les prétentions et soi-disant trois objections infondées contre Le Peuple de la Famille
Il reste encore une certaine ignorance structurelle et pathologique qui a généré des jugements hautains et des démarches erronées provoquées par des historiques préjugés qui ne pourront être éliminé que par extinction générationnelle… Certains vices comme ceux antiévangéliques de prioriser la personnalisation des péchés – par ailleurs du passé ! – seront toujours plus caduques : comme par exemple l’ancienne objection du mariage juvénile, avant conversion, de son président à Las Vegas ; ou bien des anciennes sympathies pour la Lega – complètement dépassées, avec la fondation du PdF – de son secrétaire. Laquelle Lega veut installer, à présent, une nouvelle prostitution sexuelle d’État (!). Ces prétendues objections sont risibles en rapport aux persécutions, par exemple d’un saint Paul vis-à-vis des premiers chrétiens (avant sa conversion), ou d’un saint Augustin opposant historique jusqu’à son âge avancé (avant son Baptême), même des ambroisiens.
Qu’il faille combattre la maladie e non le malade, d’autant plus si déjà guéri, devrait être chose acquise. Comme, du reste, la fausse objection selon laquelle le parti Le Peuple de la Famille n’est qu’un parti monothématique : comme si l’on ne savait pas que la Famille synthétise tous les thématique humaines (il suffirait, par ailleurs, consulter même seulement la globalité de son programme politique tiré de la DSÉ). Même l’objection selon laquelle ce parti s’est approprié indument du mouvement du Family Day, devrait s’évanouir lorsqu’on considère au moins la différence substantielle (très négligée ou ignorée malgré leurs deux existences complémentaires en permanence) entre mouvement politique et institution partitique… La même, analogue, entre mouvement ecclésial et Institution Église.
Si ce n’est pas dans cette élection, le rendez-vous sera sans doute reporté pour les prochaines, très prochainement, probablement.
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